Cache-cache.
Les mères jouent avec leur enfant. Cacher sa tête avec ses mains et rouvrir celles-ci comme on ouvre un volet, un jeu courant pour quiconque a un tout-petit près de lui.
Nous aussi, on joue. Avec Aedan, nous avons notre jeu favori : je lui demande un signe et il me l’envoie. Le cache-cache des temps modernes. Je dois trouver un animal, une musique ou toute autre chose. Pas de compétition entre nous, il s’agit d’un jeu de coopération. Il envoie, je reçois.
Une complicité invisible de tous mais qui envahit mon coeur à chaque fois. Et qui fait couler les larmes à torrent, à chaque fois également. Et de l’amour, un tas d’amour, comme toujours.