Notre premier Noël.
25 décembre 2018.
Il y a un an jour pour jour, j’annonçais officiellement la grossesse à une partie de la famille. J’imaginais déjà ce Noël avec toi, dans la joie du partage familial et le bonheur de la maternité.
Un an après, tu n’es pas là. Je t’ai souhaité un joyeux réveillon de Noël au cimetière, l’image est lourde de sens et tellement violente pour une mère.
Je t’ai promis d’être forte et je fais de mon mieux, crois-moi. Mais malgré des pas en avant, il y a également, bien sûr, quelques pas en arrière. Le mois de décembre en fait partie. Noël a un goût amer : celui du manque et de la mort. Je ne vis pas, je survis.
Le cadeau que je souhaiterais plus que tout serait de t’avoir auprès de moi et de pouvoir te voir grandir. Ce que tant d’autres mères vivent, parfois sans en mesurer la chance.
Tu me manques mon amour et j’espère que tu passes un joyeux Noël, où que tu sois.
Je t’aime Petite Flamme.