• Ces mots que tu ne liras jamais...

    Le manque.

    6 septembre 2018. Parce qu’il n’y a pas besoin de date particulière pour que la tristesse l’emporte. Parce que tu es toujours avec moi, quoi que je fasse et où que je sois, mais que tu n’as jamais été dans cette chambre qui t’étais pourtant destinée. Parce que je ne t’oublie pas, jamais, et qu’il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à toi. Parce que ma vie est vide de sens et que les projets sont vains. Parce que je t’ai aimé d’un amour inconditionnel et qu’une partie de moi s’est envolée avec toi. J’aurais tant besoin de toi Petite Flamme.

  • Ressources

    “Et je choisis de vivre”

    En juin 2019, sortait le documentaire “Et je choisis de vivre” de Damien BOYER et de Nans THOMASSEY. Dès le départ, j’étais très intéressée pour le voir. Malheureusement, aucun cinéma aux alentours de chez moi ne le diffusait. En fin d’année, j’ai appris qu’un ciné-échange aurait lieu dans ma ville le 26 mars mais suite au contexte sanitaire, l’événement a été annulé. Heureusement, France 5 l’a diffusé et le proposait en replay, ce qui m’a permis de pouvoir enfin le voir. “Et je choisis de vivre”, c’est l’histoire d’Amande, une maman pas comme les autres : la veille de son premier anniversaire, son fils Gaspar décédait. Quelques temps plus tard,…

  • L'après

    Cache-cache.

    Les mères jouent avec leur enfant. Cacher sa tête avec ses mains et rouvrir celles-ci comme on ouvre un volet, un jeu courant pour quiconque a un tout-petit près de lui. Nous aussi, on joue. Avec Aedan, nous avons notre jeu favori : je lui demande un signe et il me l’envoie. Le cache-cache des temps modernes. Je dois trouver un animal, une musique ou toute autre chose. Pas de compétition entre nous, il s’agit d’un jeu de coopération. Il envoie, je reçois. Une complicité invisible de tous mais qui envahit mon coeur à chaque fois. Et qui fait couler les larmes à torrent, à chaque fois également. Et de l’amour, un tas…

  • L'après

    Le compte-rendu d’hospitalisation.

    18 février 2019. Exactement neuf mois après le décès d’Aedan, je reçois son compte-rendu d’hospitalisation.A la fin, on peut y lire que je n’ai pas adhéré à la décision d’arrêter les soins, ce qui est parfaitement faux. Ecrire ça, c’est nier la décision la plus difficile à prendre en tant que mère ainsi que la souffrance qu’implique cette décision.Le 15 mai 2018, il s’est agi de faire passer mon fils avant moi-même, son bien-être et l’arrêt de sa souffrance avant ma peine et la douleur insurmontable. Et le 18 mai, il n’est pas décédé car son état se dégradait mais parce que nous avons arrêté les machines qui le maintenaient…

  • Ces mots que tu ne liras jamais...

    L’au revoir.

    19 mai 2018. Aedan, Même si tu n’es pas resté longtemps parmi nous, sache que je suis fière d’avoir été ta maman. Merci pour tout ce que tu m’as apporté, j’ai eu la chance d’avoir un bébé merveilleux. J’admire le courage avec lequel tu t’es battu jusqu’au bout. J’essaierai d’avoir autant de force que toi pour réussir à surmonter cette épreuve. Tu seras toujours la petite flamme qui me guidera dans mes heures les plus sombres. J’espère que j’ai fait le meilleur choix pour toi et que tu es mieux maintenant. Où que tu sois nous nous retrouverons un jour, je te l’ai promis mon bébé. Tu es la plus…